Esbjörn Svensson Trio – Seven Days of Falling
Je n’avais pas envie d’un truc trop violent ce jour là : cet album d’Esbjörn Svensson Trio a parfaitement fait l’affaire.
Du jazz moderne assez contemplatif, avec pas mal de piano et des ambiances mélancoliques.
C’est beau, accessible (j’ai écrit « jazz » plus haut, mais ça peut plaire à un amateur de pop ou de rock sans souci, à l’instar d’un Avishai Cohen, ça passe tout seul).
Hangman’s Chair – Banlieue Triste
Dans un autre registre, voici un peu de déprime urbaine avec Hangman’s Chair, un groupe de stoner / doom français aux accents parfois grunge et cold-wave qui donne au final un truc très cohérent.
Il m’a fallu 2-3 écoutes (je n’étais pas emballé par le chant au début) mais aujourd’hui l’album s’est clairement fait une place dans un coin de mon cerveau.
Il y a des atmosphères qui me rappellent un peu l’un de mes groupes préférés (Type O Negative), on est sur un album à la fois déprimant et addictif. Et il y’a Perturbator en guest. Bravo.
Edge of Sanity – Purgatory Afterglow
Pour faire simple : un de mes albums de death metal préférés de tous les temps !
Sur « Purgatory Afterglow » on a un gros son à la suédoise bien caverneux sorti du même cimetière que Disemember des mélodies incroyables, des morceaux prenants… Tout pour être heureux !
Allez, si on peut lui trouver un défaut, c’est parfois son manque de cohérence : autant j’adore quand Dan Swanö part dans son trip « tube goth rock » avec « Black Tears » (il était allé encore + loin sur l’album d’avant avec « Sacrificed »), autant j’accroche moins à la fin de l’album (il s’est passé quoi sur « Song of Sirens » ?).
Grosse tuerie malgré tout !
Kim Wilde – Kim Wilde
Un petit album de new-wave / pop rock 80’s pas prise de tête pour finir la semaine.
Ça rappelle un peu Blondie (y a qu’à voir leur dégaine sur la pochette ) et « Kids in America » est sacrément entêtant.
Napalm Death – Enemy of The Music Business
Napalm Death j’écoute ça à petite dose, mais il faut avouer qu’il y’a de quoi se décrocher le cou sur ce « Enemy of The Music Business ».
J’aime beaucoup « Volume of Neglect » et « Necessary Evil » (limite groovy et entraînant).
Un album qui fonce à toute blinde, mais qui réussit à être consistant, bien fichu, et pas (trop) répétitif pour le genre.